Guix

13/02/2013 15:52

 

Enfin. Enfin. Enfin.
Ce jour tant attendu est enfin arrivé. Le labeur de plusieurs mois était sur le point de s'achever. Et quel labeur !
D'abord, convaincre l'Ombre de garder leur cadavre. Pas facile du tout. J'ai du usé de vils stratagèmes pour les récupérer. L'important, c'est que personne ne sache comment j'ai pu procéder …

https://img215.imageshack.us/img215/6449/dragonneau.png

Ensuite, le nombre de couteau qui se sont brisés lorsque je travaillais la peau. C'est qu'elle mérite vraiment sa réputation, on comprends aisément pourquoi ces bêtes sont difficile a occire.
ET, pour finir, le nombre de fibre de soie que j'ai du extraire, pour créer ce fameux fil magique, secret transmis dans les arcanes secrètes des Nécromants Tanneurs. Quel bonheur de travailler avec, grâce à sa nature magique ajoutée.


Mais le résultat est là. Perfection a mes yeux. Je m'approche de mon établi, et admire la beauté de la chose.

D'abord, le pantalon. Magnifique réalisation. Ceinture a boucle grisé magique. D'un noir éclatant, le pantalon laissait presque échapper une fine aura noire, a la hauteur de la magie démoniaque par laquelle elle a été renforcée, et de la nature naturel de la peau. Grâce à cette double protection, quasiment aucune attaque magique ou physique n'est capable d'abimer mon ouvrage. Ma magie y est tellement imprègne, que le cuir est devenu jaune sur les bordures en bas du pantalon.

Et la chemise. Somptueuse. Créée exactement de la même façon que le pantalon, mais avec un cuir plus fin, ressemblant presque à du tissu au toucher. Un tissu imbibé de magie encore une fois. Même les boutons était imprégné de magie, et seul le bouton du haut reste ouvert. Mais, le contact de ce tissu sur mon bras droit balafré par la douleur était insupportable, j'ai du donc simplement arraché la manche droite, laissant a la vue de tous un bras dont la chair est complètement pourrie et imbibé de sang.
La encore, du bout de ma manche gauche ressort une bordure de couleur Jaune.

Mais bien sur, j'allais oublié. Le chef d'œuvre de tout cet ensemble.
Une cape. Surmontée d'épaulettes. Fini par une grande capuche. Une réalisation faite sur mesure, dans une précision extrême. La cape recouvre entièrement mon dos, et retombe jusqu'à mes pieds. Les épaulettes sont flexibles, et ne dérangent en rien mes mouvements, mais, je dois l'avouer, m'offre une certaine classe dont je ne me plaindrais pas. Et la capuche. Tombante. Mon regard sera la plupart du temps dissimulé dessous. Et la bordure de cette dernière est encore une fois teintée de Jaune.

Bientôt. Bientôt. Bientôt. Encore une dernière chose ...